Les contraires s'attirent? Pas ceux là[PV Viktor]

Choko avait fini sa première journée de travail. Le peu de fois où elle fut présente, les élèves avaient vite compris qu'on ne rigolerait pas avec elle. Etrangement, elle fuyait tout les regards qu'on lui lançaient, que ce soit les regards de jeunes hommes, ou ceux des gens qui ne faisaient que l'observer, de loin. Une albinos, ça ne court pas les rues, elle en avait croisé quelques un, ça et là dans les couloirs,mais ils étaient vraiment rares. Si cette apparence était plutôt originale de par la couleur et les yeux, certains se demandaient d'où venait ces étranges tatouages, était-ce du à sa race? Utilise-t-elle d'étranges pouvoirs les rendant visible?Est-ce le nombres de personnes tués? Ou alors juste pour se donner un style? La discussion battait son plein. Ses sourcils avaient finit par n'être que des points, et l'étrange tatouage sur son front suivant les courbes de son visage. La louve avait de nombreuses fois fait preuve d'agressivité à l'égard des élèves, lui posant des questions auquel elle ne voulait pas répondre. Elle avait retrouvé ses oreilles humaines et marchait le long des couloirs. Ses chaussures claquaient sur le sol, rendant le son plus aigu que ceux des tambours, comme une alerte.

Sa démarche n'avait rien de féline, elle avait quelque chose d'animal, comme si elle était, au moindre pas, prête à vous fondre dessus. Sa petite taille n'est qu'un leurre, elle peu soulever plus qu'un haltérophile professionnel, et certains élèves ont, selon leur point de vue, eu la pire honte de leur vie, et d'autres bien rit pendant ce moment. Se faire traîner par une fille haute comme trois pommes, ce n'est pas très valorisant n'est-ce pas? Vous perdez toute crédibilité quand on vous voit, traîner par le col. Vous ne faites que mettre vos mains devant votre visage pour vous cacher du regard des autres, évitant bien évidemment de faire marcher votre voix, de peur que vos amis ou les personnes l'ayant entendu vous reconnaisse. L'on peut dire que ne pas faire preuve de respect à son égard peut être mal pris. Mais elle s'en fichera complètement. Si vous n'allez pas en cours, mais qu'il n'est pas encore trop tard courrez... Fuyez en classe et vite. Elle à un odorat plus développé, et saura reconnaître le votre. Son sourire ne sera pas bienveillant. Vous lui ferez perdre du temps et elle ne l'acceptera pas. La chasse aux chiots n'est pas sa tasse de thé. Elle préfère glander.

Et donc revenons à nos petits moutons, notre grand méchant loup suivait le chemin des dortoirs, feuille en main. Elle regardait les noms sur les portes. Apercevant le sien, elle ne prit même pas la peine de lire celui ou celle qui était avec, le plaignant d'avance. Ouvrant la porte et posant ses maigres affaires sur son lit, seuls reste de son ancienne vie. la louve n'avait pas pris de photo de sa famille, préférant tout simplement oublier celle ci. Cela peut etre pris comme de l'égoïsme, mais vivre avec ça, ce n'est pas le mieux. Une plaie béante dans le coeur, prête à s'ouvrir à la moindre pensée et qui semble pourtant être déjà refermée. Son regard ne fait que le prouver, si l'on ose le soutenir quelques instants. Une tristesse énorme mêlée à de l'animosité. Son animal était un être en perpétuelle faim, elle l'entendait par moment, comme si elle avait une part de schizophrénie. Il haïssait tout être ayant des petites quenottes trop pointues pour être humain, ou des êtres garous.

La jeune fille avait envoyé balader son oreiller sur le lit le plus proche de la fenêtre, pouvoir sortir sans être remarqué. Elle avait finit de faire son lit, sachant pertinemment que sa ou son colocataire allait arrivée, la journée était finie, et le bruit de pas venant du couloir confirmé sa pensée. La porte s'ouvrit et elle se retourna pour voir le jeune homme. Yeux grenat, une gueule d'ange. Il lui donnait juste envie de vomir. "Je sais ce qu'il est... Ne l'approche pas, tues le... Ils n'en sauront rien" "Nan! Je t'ai dit que nan..." La voix ne réapparait plus, mais saura revenir, elle le sait, mais ne peut rien faire. Se sentir faible n'est qu'à l'intérieur de sa tête, quitte à être haït des gens, "tant mieux.". Elle ne fronça que les sourcils, pendant quelques instants, puis un sourire se dessina sur ses lèvres avant de répliquer nonchalamment avec une pointe de sarcasme:

-Bonjour sangsue, je serais ta colocataire cette année, ne tente même pas de me mettre dans ton menu, je ne te serais pas comestible.

S'asseyant sur le lit fraîchement fait, elle tendit les bras pour se maintenir et croisa les jambes.

[ma couleur est darkmagenta. Les "" sont mes pensées ^^ voili voilou voilà]

Messages : 6 Date d'inscription : 09/02/2012

- Et encore une journée lassante...

Disais-je avec exaspération en sortant d'une classe bruyante et manquant cruellement d'attention en cours. Je marchais donc vers mon dortoir, fin de ma journée avec toute mes classes. Je me demandais ce que je trouverais en rentrant, à ce qu'il parait on devait m'affubler un colocataire mais je n'ai eu aucune précision. À mon avis ce dois être un homme, manquant de manière et de conviction qui n'est là pour rien d'autre que de faire son boulot et roupiller quelque part, une personne vraiment affligeante en quelque sorte... Je m'approchais alors de la dite porte et avant d'en saisir la poignée, j'entendais quelques bruit tel une personne qui s'installe, alors comme ça on rentre chez moi sans même m'attendre ni même me prévenir ? La jeunesse d'aujourd'hui n'est vraiment plus ce qu'elle était. J'ouvrais alors la porte, un regard décider à faire payer cet affront à cet individu et que vois-je... ? Une femme, plutôt mignonne par ailleurs, comme ça on me met moi, Comte Viktor 7ème du nom et prince de l'ombre vampirique, avec une femme ? Ça reste tout de même une bonne chose ma fois, même si à peine arriver elle me plaçait déjà des contrainte, j'aime les femmes de caractères moi. Je souriais d'un air amuser avant de lui répondre.

- N'ayez crainte ma chère, même si vous êtes belle à croquer, jamais je ne me permettrais de faire une telle chose~

Je faisais en sorte de fermer la porte dans une discrétion totale puis fit une petite révérence, yeux fermés, pour me présenter à ma nouvelle colocataire.

- Comte Viktor 7ème du nom, enchanté.

J'attendais donc qu'en retour, elle se présenterait à moi, avec moins d'élégance surement, mais tant qu'elle le fait pour que je puisse en connaitre un peu plus tout va bien~

it, légèrement amusé, surement par ses paroles et finit par lui répondre :

- N'ayez crainte ma chère, même si vous êtes belle à croquer, jamais je ne me permettrais de faire une telle chose~

Que de belles paroles dit donc... "Il ne mérite pas que tu le mordes". Elle soupira. Ils en font vraiment trop. Tout ça pour faire les beaux. Avec leurs yeux rouges, leurs quenottes pointues, ils se croient les plus forts. Sa voix le lui rappelait souvent, mais elle avait fini par être de son côté, elle garderait juste le vampire qui l'a aidé pour exception. Même "Lui" était d'accord.

Elle l'entendit fermer la porte, et ce, malgré la plus discrétion dont il faisait preuve. Sa petite révérence arracha un sourire, voir un rire moqueur à l'encontre de "La Sangsue ? " l'homme. Il n'était qu'une espèce de manipulateur, pour une poignée de sang. Elle connaissait les vampires, ils ne cherchent qu'à assouvir leur desseins, aussi sombres soient-ils. Ils ne sont que des êtres froids, sans sentiments. Ils ne sont que des monstres. Même les êtres garous ne sont pas aussi froids. Brutaux, mais ils ne cherchent pas forcément à tromper les autres, même si ils sont doués.

- Comte Viktor 7ème du nom, enchanté.

"Il pense te charmer? Il est bien fout, je veille" "Je ne me laisserai pas tomber dans un piège aussi pathétique" Ils ne méritent que mépris. Un compte, hein? Un être aussi illustre ici? Il ferait mieux de retourner dans son manoir. Il n'a rien à faire ici.
Elle se leva, attrapa les bords de sa robe et les leva, légèrement. Baissant la tête et fléchissant les genoux, dignes d'une duchesse. Elle releva finalement la tête.

-Je ne suis qu'une simple femme, mais je me nomme Choko, tout aussi enchantée. Mais dites-moi... Que venez-vous faire ici ?

" Tu joues à son jeu ? " " Je ne tomberai pas dans la gueule du loup" Elle lacha sa robe et le regarda, un air moqueur, voir même hautain au visage.